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Le renouvellement du réseau d’eau potable est un chantier presque permanent  pour Nevers Agglomération. Trois millions d’euros sont investis chaque année pour maintenir le bon état patrimonial des ouvrages de captage, renouveler et moderniser les équipements, réduire les fuites et améliorer le rendement du réseau. Exemple à Fourchambault, où 250 mètres de conduite sont en cours de remplacement.

Posée dans les années 1950, la canalisation en fonte a fait son temps – et même plus. Chemin du Magny, à Fourchambault, les ouvriers de BBF Réseaux ont exhumé plus de 250 mètres d’une conduite que l’usure a transformée en passoire. A sa place, une conduite en fonte ductile promise à une meilleure longévité.

Avec ce chantier, débuté le 9 juillet et prévu pour s’achever le 27 juillet, c’est un point noir du réseau d’eau potable à Fourchambault qui disparaît. « Cette conduite cassait souvent », explique Fabrice Paccamiccio, responsable de la régie eau potable de Nevers Agglomération, présent ce jour-là sur le chantier avec sa collègue Sandrine Maillard, technicienne du bureau d’études Eau et Assainissement, et Pascal Renard, premier adjoint au maire de Fourchambault en charge des travaux et de la voirie.

Tailladée par la tranchée, la voirie de cette portion du long chemin du Magny sera refaite prochainement par la municipalité. A la rentrée, c’est une autre rue de Fourchambault, la rue Pablo-Picasso, qui sera concernée par le renouvellement du réseau d’eau potable. Les 57 000 € TTC du chemin du Magny sont une goutte d’eau parmi les dizaines de chantiers réalisés chaque année par Nevers Agglomération, mais une précieuse goutte d’eau : « Nous ciblons en priorité les tronçons qui fuient », souligne Fabrice Paccamiccio.

L’amélioration du rendement du réseau de distribution d’eau potable est en effet un enjeu central pour la collectivité. Avec ses 83,7 %, le rendement des réseaux d’eau potable de Nevers Agglomération est supérieur au rendement national (79,3 %) ; autrement dit, sur 100 litres qui sont introduits dans le réseau, 21 disparaissent dans le milieu naturel, à cause des fuites, soit environ un milliard de mètres cubes par an à l’échelle nationale.

« Nous devons être à 85 % de rendement sur l’ensemble du réseau d’ici 2020 », rappelle le responsable de la régie eau potable. Pour améliorer la performance, Nevers Agglomération investit dans le remplacement des (nombreuses) conduites à bout de souffle mais aussi dans le perfectionnement de la recherche de fuites.

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