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La saison 2020-2021 de La Maison sera exceptionnellement dense, avec une programmation « normale » sur laquelle se greffent une douzaine de spectacles annulés au printemps à cause du confinement. Après ces longs mois de (co)vide culturel, la direction de la Maison de la culture de Nevers Agglomération veut partager son « désir fou d’être positif et d’aller de l’avant ».

Rendez-vous

Saison 2020-2021 de La Maison

#Danse #humour #cirque #magie #Théâtre #spectacle #Cinéma

Moby Dick, adaptation du roman initiatique d’Herman Melville.

Miossec sera sur la scène de La Maison le 10 octobre, 25 ans après avoir enflammé le Café Charbon pour son premier passage à Nevers.

Les chansons d’Alain Souchon accompagnent nos vies depuis les années 70. Un classique en réinvention permanente.

Niels Arestrup a été récompensé aux Molière 2020 pour son interprétation du peintre américain Mark Rothko dans Rouge (photo J. Stey).

Programmation complète sur www.maisonculture.fr

Les locations ouvriront vendredi 10 juillet à 10 h pour les adhérents (ils sont près de 2 000), et samedi 5 septembre pour les non-adhérents.

La Maison sera en fermeture annuelle du 3 au 31 août.

 

Avec près de 200 pages, le programme de la saison 2020-2021 de La Maison prend des proportions presque dantesques d’annuaire. C’est peut-être pour cela que sa couverture reprend l’affiche de Moby Dick, chef-d’œuvre épique, fiévreux et tumultueux d’Herman Melville, adapté pour la scène par la compagnie Plexus solaire (29 avril).Au sortir d’un printemps aride, qui a vu La Maison se claquemurer comme tous les lieux de spectacle, le directeur Jean-Luc Revol confesse un sentiment de « flou » sur le protocole et les jauges qui seront annoncés pour septembre : « Point de certitude, mais un désir fou d’être positif et d’aller de l’avant. » L’art plus nécessaire que jamais, le spectacle vivant terriblement précieux face à ce parfum de mort qui a flotté sur le pays, vitrifié les villes et vidé les campagnes.

Comme un pied de nez, c’est par Juste la fin du monde (et quelques éclaircies) que débute la saison, texte éblouissant de Jean-Luc Lagarce magnifiquement monté et joué par le Théâtre du temps pluriel, compagnie associée à La Maison. La pièce aurait dû être jouée au printemps à Luzy et à Clamecy, elle a été reprogrammée (dans le cadre de la saison départementale Côté Jardins), comme une douzaine d’autres frappées d’annulation par la pandémie.

Sous « l’épée de Damoclès » d’un déconfinement encore inachevé avant la fin de l’année, Jean-Luc Revol a fait le choix de programmer jusqu’en décembre « des spectacles viables sur une demi-jauge » : « Et on sortira l’artillerie à partir de janvier. » Théâtre et musique se taillent la part du lion, avec plus de 50 rendez-vous et des têtes d’affiche telles qu’Alain Souchon, Miossec (qui jouera une version réorchestrée de son premier album Boire, sorti en 1995, pour la tournée duquel il avait enflammé le Café Charbon), Claudio Capeo côté musique, et deux pièces primées récemment aux Molière, Rouge avec Niels Arestrup (Molière du comédien dans un spectacle du théâtre privé) et La Mouche (Molière de la création visuelle et Molière de la comédienne dans un spectacle du théâtre public pour Christine Mutillo).

Danse, humour, cirque, magie jeune public et cinéma constituent les autres facettes d’une programmation qui englobe également les arts plastiques avec quatre expositions, dont l’une consacrée à Jean Montchougny, figure mythique de la « Macu » et des arts nivernais au XXe siècle.

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