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Comme une évidence, une urgence, le 34e D’Jazz Nevers Festival fera souffler l’énergie vitale du spectacle vivant, du 7 au 14 novembre. Les stars américaines sont bloquées à quai ? Qu’importe, l’exigence est là, l’affiche recèle des pépites à découvrir et des valeurs sûres, des instants inouïs et des morceaux de bravoure. En cette période livide, le (d’)jazz est un ballon d’oxygène à inhaler à pleins poumons.

 

Programme complet sur djazznevers.com.

Réservations en ligne, par courrier, par téléphone (03.86.57.00.00) ou dans les points de vente :

  • Jusqu’au 6 novembre dans le hall de l’Office de tourisme de Nevers, du mardi au vendredi de 15 h à 17 h 45 et les samedis de 10 h à 12 h.
  • Du 7 au 14 novembre de 15 h à 17 h4 5 au Théâtre municipal de Nevers (sauf le dimanche), et les soirs de concert 45 min avant le début des représentations.

Bien sûr il y aura les gestes barrières, les masques, la distanciation. L’ère est à l’effusion interdite, mais pas à l’incandescence du spectacle vivant. Du 7 au 14 novembre, la 34e édition du D’Jazz Nevers Festival aura bien lieu, dans la grande salle de La Maison et au Théâtre municipal, et un contexte sanitaire qu’il sera compliqué d’ignorer : « Ce ne sera peut-être pas la fête habituelle, mais on va partager les émotions. On fera la fête pour la 35e », assure Roger Fontanel, directeur artistique et fondateur d’un festival qui a traversé les crises et les décennies sans jamais plier. « Notre principal objectif, c’était que le festival ait lieu. On a tous besoin de faire communauté, et l’art et la culture permettent ça. »

Le festival neversois mesure sa chance d’avoir pris ses habitudes au milieu de l’automne : « Je pense à mes collègues qui organisent leur festival en mai ou juin, à ce qu’ils ont vécu. Tout ce qui tombe, les conséquences pour les artistes et les organisateurs. » Le maintien de la 34e édition répond ainsi à « un engagement moral » envers les artistes qui avaient été choisis avant la pandémie : « On avait calé la programmation en janvier-février. Le risque d’annulation est désormais minime, mais si elle se produit tous les artistes seront payés, et bien entendu les places seront remboursées. »

Ce scénario du pire, Roger Fontanel ne veut l’imaginer : « On veut lutter contre le discours anxiogène. On a reçu des dons de particuliers qui nous ont dit « c’est essentiel que vous continuiez d’exister. » Et nos partenaires publics ont maintenu l’intégralité des subventions. On a tenu à ce que la tarification pour nos spectacles soit avantageuse, car on va basculer sur une crise économique et sociale, et il faut faire attention au pouvoir d’achat des gens. La distanciation est peut-être physique, mais elle ne doit jamais être sociale. »

Prisé des pointures mondiales du jazz comme des nouvelles têtes en quête de reconnaissance publique et médiatique, D’Jazz Nevers Festival ne transige pas sur son « identité » même si cette 34e édition se heurte à un mur, celui d’un océan infranchissable pour raisons pandémiques : « C’est une édition sans artistes américains. On aura peut-être moins de stars, mais on conserve notre exigence. » Tendre au public le reflet fidèle d’une musique aussi propice aux révérences patrimoniales qu’aux expérimentations sans frontières. Lui faire écouter la pulsation tantôt apaisée, tantôt frénétique, d’un organisme en mutation permanente. Le caresser dans le sens du rythme ou l’attraper à rebrousse-poil. Ainsi va le jazz.

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