Enterrés ou aériens, les quatorze réservoirs d’eau potable gérés par la régie de Nevers Agglomération ont eu droit à un nettoyage et à une désinfection annuels, et obligatoires. Une opération menée sur un mois, sans interruption de service.
Le réservoir de 500 m3 sonne creux, exceptionnellement. Vêtu d’une combinaison, harnaché et protégé d’un masque, l’agent de l’équipe d’exploitation (1) passe au nettoyeur haute pression les murs et le sol, évacue le désinfectant et les dépôts sombres de fer et de manganèse, avant de remonter par l’échelle métallique. Le chef d’équipe, Jérémy Decormeille, rouvre les vannes, l’eau s’engouffre dans la cuve circulaire pour un copieux rinçage. Propre comme un sou neuf, le réservoir de la Chaume-des-Pendus, sur les hauteurs de Sermoise, est « tranquille » pour un an.
De fin février à début avril, il aura fallu un gros mois de travail à l’équipe d’exploitation pour nettoyer les quatorze réservoirs d’eau potable gérés par la régie de Nevers Agglomération : sept aériens (châteaux d’eau) et sept enterrés répartis sur dix des treize communes du territoire (2). Exigée par l’Agence régionale de santé (ARS), qui veille sur la qualité de l’eau potable, cette opération annuelle est menée entre fin d’hiver et début de printemps, quand les puits de captage sont au meilleur de leur rendement – ce qui permet de remplir au plus vite les réservoirs.
Parfaitement maîtrisé par l’équipe d’exploitation, le nettoyage et réalisé sans interruption de service, grâce à l’interconnexion des réseaux et réservoirs. Ce patrimoine de Nevers Agglomération, construit entre les années 1920 et 1970, reste en bon état grâce à la vigilance de ses exploitants. Une nécessité : les 6 400 m3 de capacité cumulée des quatorze réservoirs voient passer 1,5 million de m3 d’eau potable dans une année.
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Jérémy Decormeille, Didier Nolin, Laurent Mazéas, Florent Rabiot et Tony Caron.
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Ceux de Nevers et Varennes-Vauzelles sont gérés par la SAUR.