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Andrea Paoletti est convaincu que l’évolution des modes de consommation favorisera la relance du commerce dans les centres-villes.

​Nouveau président des Vitrines de Nevers et du Grand Nevers, Andrea Paoletti défend avec une ferveur communicative le commerce de sa ville d’adoption.

De gauche à droite : Mélissa Croland, Andrea Paoletti, Corinne Morizet et Antoine Bertrand, membres du nouveau bureau des Vitrines de Nevers et du Grand Nevers.

Les membres du bureau

Président : Andrea Paoletti (agent général d’assurances SwissLife) ;
1er vice-président : Guillaume Vallon (photographe) ;
2e vice-président : Jean-Luc Déchauffour (La Maison de la Presse) ;
secrétaire : Mélissa Croland (Jeff de Bruges) ;
trésorier : Antoine Bertrand (pharmacie Bernamont) ;
secrétaire adjointe : Catherine Marret (Suzanne) ;
trésorière adjointe : Corinne Morizet (bijouterie Morizet).

Ce sont souvent les touristes et nouveaux habitants qui parlent le mieux de Nevers. L’adage se vérifie avec Andrea Paoletti, président depuis quelques mois des Vitrines de Nevers et du Grand Nevers – moins de deux ans après avoir posé ses valises et son plan de carrière d’agent général Swiss Life en bord de Loire.

Entré dans le monde des assurances en 2005 après avoir travaillé en usine au Creusot, sa ville natale, le quadragénaire a bourlingué en Bourgogne pendant une dizaine d’années, avant de décider de s’installer à son compte : « Swiss Life m’a proposé de m’installer à Nevers. Je n’avais pas une très bonne opinion du bassin économique. » Il découvre rapidement le décalage entre l’image et la réalité : « J’entendais dire que Nevers était mort, qu’il n’y avait pas de potentiel. Alors que c’est le contraire. Le centre-ville est super sympa, il y a tout sur place. Les gens vous accueillent bien, il y a du monde aux terrasses. En fait, j’aurais dû venir avant. »

Dès son arrivée, Andrea Paoletti s’intéresse aux Vitrines de Nevers et du Grand Nevers : « Quand j’ai vu ce que faisait l’association, j’ai adhéré tout de suite, et j’ai commencé à participer aux événements qu’elle organisait. » Rapidement, l’envie de s’investir davantage le gagne et éclipse la crainte que son ancrage récent le rende illégitime. Au contraire, son regard neuf est une force : « J’ai le regard du client », sourit-il.

Les discussions avec Jean-Luc Déchauffour, président des Vitrines, achèvent de le convaincre. Propulsé à la tête de l’union commerciale, dans un bureau profondément renouvelé au sein duquel Jean-Luc Déchauffour et Corinne Morizet font figure de sages transmetteurs, Andrea Paoletti n’annonce pas de révolution de palais : « Nous serons dans la continuité du travail remarquable qui a été réalisé ces dernières années. Il y a eu du dynamisme, de la vie, de l’animation. Nous allons accentuer l’adaptation aux nouveaux modes de consommation – coopératif, éco-responsable, bio – et développer la communication digitale: l’idée, c’est qu’on trouve facilement qui propose quoi en arrivant à Nevers. »

Forcément enthousiaste et motivé, Andrea Paoletti balaie les visions catastrophistes du commerce de centre-ville, à Nevers comme partout en France : « La grande distribution souffre, et on voit que des grandes enseignes essaient de réinvestir les centres-villes. On a la chance à Nevers d’avoir des commerçants exceptionnels, qui fabriquent leurs propres créations, qui ont un savoir-faire unique. » L’association qui compte environ 200 adhérents souhaite poursuivre son rayonnement au-delà de Nevers, sur l’ensemble de l’agglomération, en développant notamment les animations.

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