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© Photo de congerdesign sur Pixabay

Alors que des traces de Covid-19 ont été décelées dans des eaux usées et dans le réseau d’eau non potable de la Ville de Paris, les professionnels de l’eau tiennent à rassurer : l’eau qui coule à nos robinets est issue d’une ressource protégée, et non d’eaux sales recyclées.

  • les eaux usées ne sont pas directement recyclées pour faire de l’eau potable ;
  • l’usine de traitement dont la fonction est de traiter l’eau brute pour la rendre potable ne doit pas être confondue avec l’usine d’épuration dont le rôle est de nettoyer les eaux usées avant leur restitution au milieu naturel.
On trouve des traces de coronavirus dans les eaux usées et récemment dans le réseau d’eau non potable de la Ville de Paris. Les professionnels de l’eau rappellent qu’il n’y a aucun risque de contamination du virus dans l’eau potable, puisque le réseau d’eau potable est séparé du réseau des eaux usées sont totalement indépendants

  • les eaux usées ne sont pas directement recyclées pour faire de l’eau potable ;
  • l’usine de traitement dont la fonction est de traiter l’eau brute pour la rendre potable ne doit pas être confondue avec l’usine d’épuration dont le rôle est de nettoyer les eaux usées avant leur restitution au milieu naturel.

Bernard Chocat, professeur émérite de l’INSA Lyon et spécialiste de l’hydrologie, est l’auteur et le coordinateur scientifique des documents de référence de Méli Mélo, projet collectif « totalement indépendant de tout groupe de pression public ou privé », porté par le Groupe de recherche Rhône-Alpes sur les infrastructures et l’eau (GRAIE), avec la contribution de nombreux partenaires opérationnels, scientifiques et institutionnels : « L’eau qui arrive à nos robinets est prélevée dans une ressource protégée (le plus souvent une nappe souterraine située à l’amont de la ville), traitée puis distribuée par un premier réseau, le réseau d’eau potable. Après usage elle est récupérée par un second réseau, le réseau d’assainissement, qui la conduit vers une station d’épuration, laquelle la nettoie avant de la restituer au milieu naturel, généralement une rivière, à l’aval de la ville. Les deux réseaux sont totalement indépendants. Les eaux sales ne sont pas recyclées pour être réutilisées, mais restituées à la nature. On ne devrait donc pas parler de « petit cycle de l’eau », mais plutôt d’une parenthèse urbaine dans le grand cycle naturel. »

 

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