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François Pouenat, L’art de la ferronnerie

François Pouenat nous reçoit dans son atelier où une œuvre d’art monumentale côtoie le garde corps d’un hôtel, des luminaires et un bureau design. Bienvenue dans le monde de la ferronnerie d’art et de son savoir faire mondialement exporté !

L’acier, le laiton, le cuivre ou l’aluminium n’ont plus de secret pour François Pouenat, ferronnier d’art, installé depuis 15 ans dans les locaux de la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie), zone industrielle de Varennes-Vauzelles/Garchizy. Originaire de l’Allier, François Pouenat est la 5è génération de ferronnier. Si son arrivée dans la Nièvre se fait pour des raisons personnelles, la situation géographique montre vite tous ses avantages professionnels. Quand les clients sont presqu’exclusivement parisiens ou étrangers, la proximité de la capitale par le rail ou l’autoroute est un atout important.    

Chaque jour, avec ses 18 salariés, François Pouenat travaille sur des pièces d’exception commandées par des architectes, décorateurs d’intérieur, designers, qui eux-mêmes sont mandatés par des clients très fortunés, des hôtels de luxe ou encore de grandes entreprises internationales. Désormais connu et reconnu, l’Atelier François Pouenat est régulièrement dans les magazines de décoration professionnels et sa renommée lui permet de remplir le carnet de commandes avec une prospection limitée. Entre les premiers contacts avec les clients et la signature d’un contrat, il peut s’écouler 1 à 2 ans, « les demandes plus complexes impliquent beaucoup de technicité. Elles évoluent au fur et à mesure des échanges, cela explique ces délais qui paraissent longs ».

Les professionnels de l’architecture ou du design démarchent la ferronnerie nivernaise pour des pièces uniques, des répliques de meubles ou de luminaires ou encore à partir de photos que le bureau d’études composé de 3 personnes transforme en plans très précis. Ces documents sont transmis aux 2 ateliers de production où les ferronniers travaillent dans une ambiance de plus en plus éloignée du cliché de la forge. Bien que toujours présente au cœur de l’atelier, celle-ci est moins utilisée au profit d’autres techniques dont les machines à commandes numériques. « La ferronnerie est un métier ancestral qui évolue et le numérique est indispensable pour suivre cette évolution ». Il permet d’être plus réactif et plus libre. En effet, la technologie en interne évite de sous traiter les pièces complexes. Dernièrement, un tourneur fraiseur a été recruté pour utiliser les machines (tour et fraiseuse grande largeur entre autres) flambant neuves installées dans les ateliers. Suivi par une équipe fidèle, François Pouenat attache beaucoup d’importance à la qualité de vie et de travail dans l’atelier, « c’est aussi comme cela que l’on donne envie aux jeunes de faire ce métier. Transmettre des savoirs faire permet de valoriser des ferronniers confirmés et de former des jeunes qui viennent par choix ».

Une fois fabriquées, les pièces passent dans l’atelier de finition où elles sont polies, peintes et bichonnées. Enfin, elles arrivent dans l’espace expédition où elles sont empaquetées dans des caisses en bois réalisées sur mesure par une entreprise spécialisé dans le transport d’œuvres d’art et de pièces industrielles, installée à Imphy. Elles prendront ensuite leur envol vers Zurich, New York, un bateau de croisière, un ministère parisien, Doha, un palace, Casablanca, un grand magasin ou une villa quelque part dans le monde…   

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