L’EAU DE L’AGGLO
Un bien à préserverSi l’eau est un bien vital, elle peut aussi se faire rare. Avec l’été et ses fortes chaleurs, elle vient à manquer. Alors économisons-la pour les générations futures.
RESSOURCE
PREMIER ANNIVERSAIRE POUR L’USINE DE TRAITEMENT D’EAU POTABLE
Construite en 1983, elle a fait l’objet d’une rénovation complète et d’une extension pour intégrer une nouvelle filière de traitement. Lancés en 2019, ces travaux ont notamment permis à l’usine d’ajuster sa capacité de production à 700 m3 par heure. C’est l’Agence Régionale de Santé (ARS) qui a donné son feu vert en mai 2021 pour la mise en route de cette nouvelle unité de production. Les travaux ont permis de mettre la technologie au service de l’écologie pour distribuer de l’eau potable – la Neversoise – à plus de 50 000 habitants de l’agglomération. Ils ont aussi permis de fournir de l’eau potable en qualité constante et en quantité suffisante, grâce à une filière de potabilisation plus complète et à l’amélioration du rendement de l’installation. Ainsi, Nevers Agglomération s’est adaptée à son environnement et protège la ressource en eau en s’engageant à éliminer à la fois les particules en suspension sources de turbidité (notamment en cas de crue de la Loire) et les micropolluants (pesticides par exemple).
C’est à Nevers Agglomération que revient la charge de gérer l’eau du territoire, sous différentes formes. Celle que vous trouvez en tournant votre robinet est aujourd’hui d’une qualité irréprochable (cf. encadré). Ses qualités sont comparables à celles de l’eau en bouteille. Boire l’eau de l’agglo, La Neversoise, c’est aussi et surtout participer à la réduction des déchets en limitant leur production. En consommant l’eau de l’agglo, vous faites donc non seulement des économies, mais vous limitez aussi la collecte et le traitement des déchets, notamment des bouteilles en plastique.
Mais Nevers Agglomération c’est aussi la gestion de vos réseaux d’eau et d’assainissement. Depuis plusieurs années, d’importants travaux de renouvellement de ces réseaux sont réalisés chaque année sur l’ensemble des 13 communes du territoire pour remplacer et rénover les anciennes installations, vieilles parfois de plusieurs dizaines d’années. Les investissements sont colossaux, plusieurs millions d’euros, pour limiter au mieux les dégradations dues au temps notamment. Certes, les casses sont encore fréquentes sur la totalité des réseaux, mais les équipes interviennent 24h/24 pour faire en sorte que chaque habitant puisse obtenir un service de qualité et le moins de gêne possible.
Préserver l’eau de l’agglo, c’est aussi limiter les fuites car le gaspillage peut rapidement devenir énorme ! En France, plus de 25 % de l’eau potable est perdue pendant son transport et ne parviendra jamais à son consommateur. Ainsi, depuis 2014, Nevers Agglomération assure la surveillance et la télégestion de ses 360 km de réseaux d’eau grâce aux équipements LACROIX. Aujourd’hui, elle est capable de mieux visualiser ses données pour mieux comprendre le comportement du réseau dans le temps. Avec ces nouvelles connaissances, l’agglo souhaite aller plus loin grâce à l’intelligence artificielle pour anticiper les incidents possibles sur le réseau afin de déployer des interventions préventives et garantir le bon fonctionnement du système d’exploitation. « Grâce à ce système, nos équipes seront désormais capables de réagir en temps réel face à une anomalie. Elles pourront mettre en place une intervention préventive, qui pourra éviter une casse technique lourde de conséquences, autant fonctionnelles que financières », explique Fabrice PACCAMICCIO, responsable de la régie eau de Nevers Agglomération.
MAURICE MALETRAS
MAIRE DE GERMIGNYSUR-LOIRE
VICE-PRÉSIDENT DE NEVERS AGGLOMÉRATION AUX ENJEUX DE L’EAU
“Ayant en mémoire les 2 épisodes des grandes crues de 2003 et 2008 qui avaient paralysé la production et la distribution d’eau sur le territoire, la sécurisation de la production d’eau potable a été jugée prioritaire et la rénovation de l’usine de traitement indispensable. Nous avons la chance sur notre territoire de disposer d’une ressource abondante et de bonne qualité. Il convient de la préserver, la produire et de la consommer intelligemment en évitant notamment qu’elle ne soit gaspillée et se perde. De gros efforts et des investissements dans les nouvelles technologies pour traquer les fuites sur les réseaux ont été réalisés. Les résultats obtenus sont admirables puisque l’on a réussi à économiser chaque année plus de 200 000 m3, soit l’équivalent de la consommation de 2 000 à 2 500 foyers !
”
MAURICE MALETRAS